Polminhac – Cantal
Départ pour les rives de la Cère, affluent de la Dordogne. C’est la partie Cantalienne de la Cère qui nous intéresse. Bordée à l’Ouest par Giou de Mamou et à l’Est par Vic sur Cère, la commune de Polminhac est notre destination pour cette nouvelle étape du ChallengeAZ. Elle assure la transition entre le bassin d’Aurillac et la vallée de la Cère
654 km en ligne droite entre notre « O » et notre « P », nous voila de retour dans le Massif Central.
Quelques lignes sur l’histoire de Polminhac
Un nom d’origine Gallo-romaine, Polminhac signifie « Propriété de Pothuménus ». Je ne sais pas qui était Pothuménus, et je ne pense pas que mes SOSA remonteront jusque la 😁, mais cela pourrait être un objet de recherche.
Polminhac est dominé par le château de Pesteil. Il s’agit d’un château médiéval, classé depuis Juillet 1994. Le donjon date de la fin du moyen âge et le château a été remanié durant le 17ème siècle (Agrandissement du corps de logis et du pavillon d’angle) et à la fin du 19ème siècle. Depuis 1608, le château est la propriété de la famille de Cassagne de Beaufort de Miramont Pesteils qui l’habite encore aujourd’hui … et qui ne fait pas partie de mes SOSA 😳.
Démographie
Polminhac a connu le pic de sa démographie lors du recensement de 1836 avec une population de 1 635 habitants. C’est donc un bourg du Cantal dont la population va ensuite décroître jusqu’à un premier point bas en 1881 avec 1285 habitants. S’ensuivra une très légère reprise mais dés 1896 la décroissance est de retour pour atteindre une population qui semble stabilisée de nos jours autour de 1 100 personnes.
Sources : Site de la commune de Polminhac, Wikipédia.
Polminhac et mes ancêtres
Polminhac aura donné lieu à une trentaine d’événements généalogiques sur mes ancêtres. Ces événements se répartissent sur 11 patronymes différents.
On peut en trouver la liste ci-dessous.
- BADUEL
- BOISSET
- CHARBONNEL
- CHAUTARD
- DE SALES
- DEGOUL
- LOCOUSSOUL
- MOLINIER
- ROQUE
- USSE
- VARET
La plage de dates concernant ces événements est comprise entre 1683 et 1798. Il y a donc principalement des événements paroissiaux. Il faut noter que les registres de Polminhac démarrent à partir de l’année 1658.
L’église où se sont certainement déroulé la plupart de ces événements est donc l’église Saint Victor de Polminhac. En voici quelques photos tirées de ma collection personnelles (Merci à Barbara et Michel 😉).
Une anecdote ?
Un jeune réalisateur Cantalien (Leo Pons) a réalisé en 2015 un film parodique de la trilogie du Hobbit, qu’il a intitulé « Le retour du Roi du Cantal ». C’est un travail de grande qualité, autofinancé et tourné entre amis, en partie sur le territoire de Polminhac et en particulier au château de Pesteil. Pour les fans de la trilogie originale, il a réussi à avoir les doubleurs officiels, preuve, s’il en est besoin, de la qualité de sa réalisation.
Alors si vous voulez en savoir plus sur La Défense du Cantal face aux envahisseurs du Puy de dôme :
Qui de nos ancêtres à Polminhac ?
Peu d’ancêtres documentés ayant passé leur vie à Polminhac.
Seule Catherine BOISSET, présente dans l’arbre d’ascendance ci-dessous aura passé l’ensemble de sa vie à Polminhac.
Nous allons donc nous intéresser à Catherine. Elle est née à Polminhac le 10 Juin 1690, elle est la fille de Pierre BOISSET et de Helis Marguerite LABORIE.
Son parrain est Alexandre LABORIE et sa marraine est son homonyme soit Catherine BOISSET.
Elle se mariera, le 9 avril 1720 à Polminhac avec Jean ROQUES, il a 47 ans, elle en a 29.
C’est certainement l’acte de mariage le plus concis que j’ai trouvé dans les recherches. Voila un prêtre qui avait le sens de la synthèse.
Catherine et Jean auront dans les années qui suivent 8 enfants :
- Alexandre en 1721
- Pierre en 1722
- Jeanne en 1723
- Marie en 1724
- Elisabeth en 1726
- Jeanne en 1728
- Catherine en 1731
- Jean en 1733
Jean sera le dernier enfant du couple car, Catherine ne survivra pas à sa naissance le 24 Juillet 1733.
Elle va décéder en couches ce même jour comme il est indiqué sur son acte d’inhumation.
Je pense que Jean a lui survécu car son acte de baptème (qui suit celui d’inhumation de Catherine dans les registres) n’apporte pas d’autre précision que le fait que sa mère soit décédée sans préciser que ce décès a eu lieu lors de la naissance.
Son père, le mari de Catherine, autre Jean, vivra lui jusqu’en 1751 ou il décédera à l’âge de 78 ans.