Laon – Aisne
Pour cette douzième étape du challengeAZ, cap au Sud Est. Nous effectuons le parcours de Kinghorn à Laon. Préfecture du département de l’Aisne, Laon est une commune que j’ai déjà évoqué à travers la vie d’Eugène (Partie 1 et Partie 2).
Nous avons donc fait un petit voyage de 843 km à vol d’oiseau.
Quelques lignes sur l’histoire de Laon
On trouve les premières traces du nom dans les années 500. Celui ci se présente avec une racine « Lugdunensis ». Il se transformera ensuite au fil du temps pour voir apparaître les premières approches du nom actuel vers le 13ème siècle avec « Lauon », « Montlauon ». Un sens global du nom qui le rapproche de celui de Lyon, et qui peut s’interpréter comme « Forteresse de Lug ».
Laon, au cours de l’histoire, fut une ville à deux visages, celui de la ville haute et celui de ses faubourgs. Si on suppose que la ville haute a connu une présence dans les années 3 000 avant JC, ce sont surtout des vestiges gallo romain que l’on trouve, tant dans cette ville haute que dans l’autre partie de Laon.
De part sa situation géographique et sa forme, Laon a été un enjeu stratégique important dés le moyen âge. Les Carolingiens, avec Charlemagne en avaient fait une cité royale et leur résidence. Elle était alors la capitale de leur Empire.
Des monuments qui fleurissent au fil des siècles
Les 10 premiers siècles de l’histoire de Laon, se résume beaucoup par la création de la ville fortifiée et surtout par la construction de la cathédrale au sommet de la ville haute. Construction qui lui donne son nom de la montagne couronnée. La cathédrale originale, carolingienne fut fortement endommagée par un incendie en 1150 et reconstruite en gothique.
A cette époque, ceinte de remparts, la ville contient, outre la cathédrale, trois abbayes, seize églises paroissiales, deux commanderies et un palais royal.
La construction restera de mise au cours des années suivantes conduisant ainsi Laon à devenir, autour du 16ème siècle un réservoir à bâtiments historiques. C’est aujourd’hui près de 70 bâtiments qui y sont classés.
Laon a ensuite traversé les guerres. Napoléoniennes d’abord avec une défaite des armées de l’Empereur en Mars 1814, puis en 1870, avec l’explosion de la poudrière. Durant la 1ère guerre mondiale, Laon sera sous forte occupation allemande.
Démographie de Laon
Une démographie en pleine expansion à partir du début du 20ème siècle, avec un départ en pleine révolution autour de 7 500 habitants. Un dénombrement qui montera jusqu’à plus 15 000 habitants pour ce début de siècle. La croissance est ensuite rapide, le cap des 20 000 est passé en 1934 pour atteindre le point culminant en 1975 avec prés de 28 000 habitants.
Depuis la population de Laon décroit doucement et a franchi, à la baisse, le seuil des 25 000 habitants en 2017.
Source : Wikipédia et le site de la ville de Laon.
Laon et mes ancêtres
Laon aura donné lieu à près de 150 événements généalogiques sur mes ancêtres et collatéraux. Ces événements se répartissent sur 35 patronymes différents.
On peut en trouver la liste ci-dessous.
- BASTIEN
- BATTEUX
- BEGUIN
- CAMUS
- COLSON
- COTTEREAU
- COUSIN
- DAIN
- DAMOUR
- DE LA PORTE / DELAPORTE
- DEFER
- DEMAY
- DEMOTIER
- DESAINT / DESSAINT
- DROS
- GALLIART
- HAUDECOEUR
- HUSSON
- L’ESCOURGEON
- LABARRE
- LACHAMBRE
- LACLOCHE
- LAMBINET
- LANGON
- LAPORTE
- LE BEGUE
- LECAT
- LIGERE
- MAHIEU
- MAIGRET
- MARET / MAREST
- PIERSON
- POQUET
- ROLET
- TURQUIN
La plage de dates concernant ces événements est pour l’instant « relativement » étendue entre 1640 et 1908. Elle couvre donc des événements tant religieux que civils. Il faut noter que les registres de Laon démarrent à partir de l’année 1595 pour la paroisse de Saint Rémy. J’ai bien trouvé des naissances autour de cette année, mais malheureusement dans d’autres paroisses.
Les événements religieux se sont tenus dans plusieurs paroisses de Laon. On trouve la paroisse de Vaux, celle de Saint Pierre le Vieil, Leuilly, Notre dame au Marché, et celle de Saint Marcel.
Voici donc quelques images de ces paroisses
Qui de nos ancêtres à Laon ?
Au plus prés
Au plus prés de nous, se trouvent mes arrières grands parents, Louis Charles et Eugénie, tous deux nés à Laon. Ils ont déjà été évoqués et en particulier Eugénie qui figure dans ma recherche du #sosa2020.
Ils forment tous les deux la partie gauche de cet arbre d’ascendance, rassemblés autour de ma grand-mère Rose, née elle à Amiens.
Cet arbre nous montre bien que Louis-Charles et Eugénie, sont la « source » de quelques implexes. En effet, ils ont les mêmes grands-parents et se sont donc mariés étant cousins. Ainsi, en partant de leur fille, ils figurent à la deuxième génération d’un arbre qui en compte six. A la sixième génération, nous présentons donc 32 ancêtres. 16 d’entre eux (2 x 8) sont identiques.
La vie de Louis-Charles et Eugénie
Ceci étant, Louis-Charles est né à Laon, le 24/11/1860, il est le fils de Louis-Charles et de Marie Victorine LAMBINET, ainsi que nous le montre son acte naissance.
Il épousera Eugénie le 22 mars 1884 à Laon également. Il a 23 ans et elle 21.
Louis-Charles travaille pour les chemins de fer du Nord, cela explique le fait qu’il se soit pas mal déplacé. On le retrouve dans l’Aisne, dans l’Oise et finalement dans la Somme. Louis-Charles et Eugénie auront 6 enfants, 3 d’entre eux naitront à Laon et les derniers à Amiens.
Ils décéderont tous les deux à Amiens, Louis-Charles en 1951 à 90 ans et Eugénie en 1954 à 91 ans !
En remontant aux sources
En partant de mes deux arrières grands parents et en essayant de remonter au plus loin sur les baptêmes Laonnois, nous arrivons du coté d’Eugénie à Marie MAIGRET. Elle a été baptisée à Vaux sous Laon le 6 Mars 1663.
Elle est la fille de Charles et de Claudine ROLET. Marie épousera Jean HUSSON le 29 Janvier 1686 à Laon. Elle a 22 ans et lui 24.
Ils auront 8 enfants entre 1686 et 1703. Jean décédera en 1715 et Marie vivra jusqu’à ses 70 ans avant de décéder le 2 janvier 1734.