Etouvelles – Aisne
Pour cette cinquième étape du challengeAZ, nous repartons vers l’est et faisons un petit parcours de Doudeauville vers le département de l’Aisne. Proche du parc naturel de la montagne de Reims, notre destination est Etouvelles. Commune du département de l’Aisne, Elle fait partie du Canton de Laon. Nous avons donc fait un petit voyage de 175 km à vol d’oiseau.
Quelques lignes sur l’histoire d’Etouvelles
On trouve les premières traces d’Etouvelles en 1131 où la commune portait le nom de Estovelles, nom qui se transforme ensuite en Estouvelles.
Le village d’Etouvelles est associé à deux guerres. Tout d’abord les guerres napoléoniennes puis la première guerre mondiale.
En mars 1814, d’importants combats entre l’armée Prussienne et l’armée de Napoléon (connus comme la bataille de Laon) ont eu lieu à Etouvelles.
Le village a également été durement occupé par l’armée allemande lors de la première guerre mondiale. En effet, c’est dés le 2 septembre 1914 que démarre cette occupation qui durera plus de 4 ans. En 1920, suite à cette occupation, le village se verra décerner La Croix de Guerre en 1920.
Etouvelles a connu le pic de sa démographie lors du recensement de 1837 avec une population de 237 habitants. C’est donc une petite commune de l’’Aisne. La population va ensuite décroître jusqu’à un premier point bas en 1911 avec 121 habitants. S’ensuivra une nouvelle hausse mais en 1975 le même point bas sera atteint. Depuis, la démographie est en légère hausse avec une population de 213 habitants en 2017.
Source : Wikipédia et une monographie très synthétique disponible sur le site des archives départementales de l’Aisne.
Etouvelles et mes ancêtres
Etouvelles aura donné lieu à environ 18 événements généalogiques sur mes ancêtres et collatéraux. Ces événements se répartissent sur X patronymes différents.
On peut en trouver la liste ci-dessous.
- LAMBINET
- TERLET
- DEBOVE
- BOURGEOIS
- DOLLE
- NORMAND
- MOREAU
- ANO
- LEBARBE
- FOURNIER
- COMEDON
La plage de dates concernant ces événements est pour l’instant « relativement » concentrée entre 1684 et 1761. Je n’ai donc pour l’instant que des événements paroissiaux. Il faut noter que les registres d’Etouvelles démarrent à partir de l’année 1668. J’ai bien trouvé des naissances préalables à cette année, mais elles ne resteront que des suppositions.
L’église où se sont certainement déroulé la plupart de ces événements est donc l’église Sainte Martin d’Etouvelles. Je n’ai pas trouvé de photos ou d’images anciennes de cette église.
C’est donc de ma collection personnelle que j’extrais cette photo.
Une anecdote ?
Pas d’anecdote en tant que telle, mais un extrait de la monographie m’a un peu marqué. Cet extrait est à situer dans le contexte social et historique de 1888, année de rédaction de la monographie par l’instituteur de la commune.
Les mœurs sont bonnes, aussi depuis bien longtemps il n’y a pas eu un enfant naturel. Les jeux pour ainsi dire nuls; le seul billard de la commune ne roule que peu d’heures le dimanche, et les jeux de cartes ne s’usent guère
Qui de nos ancêtres à Etouvelles ?
Comme souvent lorsque les sosa se situent prés de la limite des registres, ils sont peu nombreux et un certain nombre d’entre eux sont « supposés » nés à Etouvelles. Le dernier connu est Jean Martin LAMBINET. L’arbre d’ascendance ci-dessous rassemble tous nos SOSA avérés sur 4 générations dont l’ossature est l’ascendance de Jean Martin.
Si Jean Martin LAMBINET est né à Etouvelles comme le montre son acte de Baptème, le 23 novembre 1776, il ira chercher sa première épouse à Laon, et fera de même avec la seconde. Il demeurera d’ailleurs à Laon jusqu’à son décès en 1847.
Il est le fils de Martin LAMBINET et de Marie Catherine MARET. Martin est bien originaire d’Etouvelles, mais il a également été chercher son épouse à Laon. A la différence de son fils, il est lui revenu à Etouvelles, jeune marié.
Ainsi, y naîtront les trois premiers enfants du couples : Tout d’abord Jean Martin (cf. ci-dessus) puis Marie Louise et enfin Marie Catherine Victorine.
En 1780, la famille quitte Etouvelles pour s’installer à Laon, ce qui explique surement la rencontre plus tard entre Jean Martin et son épouse. La famille s’agrandira encore à Laon donnant à Jean Martin 5 frères et sœurs supplémentaires.
Décédé à Laon, en 1821, Martin était lui le fils de Jacques et de Marie Claude TERLET. Jacques est né à Etouvelles à la veille de l’année 1720, le 31/12/1719.
Marie Claude est également venu au monde à Etouvelles, mais quelques années plus tard, le 1er Novembre 1724. Leurs noces y seront célébrées le 5 février 1743.
Et si c’est un autre Jacques, père de celui-ci qui donne le départ (officiel) des Lambinet d’Etouvelles, il n’est pas le Sosa titulaire de l’acte de baptême le plus ancien de la commune. C’est en effet le baptême de Jacques TERLET, père de Marie-Claude qui a ce privilège.
Attardons nous un peu sur le couple formé par nos deux tourtereaux Etouvellois Jacques (deuxième du nom) et Marie Claude. Tourtereaux, car il me plait de les croire heureux et amoureux, de 1743 date de leur mariage jusqu’au décès de Jacques en 1771.
Ils sont tous les deux indiqués comme partageant leur métier : Jardiner.
Investis dans leur commune, Jacques y est également connu en tant que Marguillier.
Et enfin heureux en amour ? Ils auront pendant leur 28 ans de vie commune la bagatelle de 15 enfants !
Lorsque Jacques décédera, Marie Claude a 47 ans, elle ne se remariera pas, restera sur Etouvelles pour élever les enfants qui lui restent et qui ne sont pas décédés jeunes. Elle finira sa vie, à Etouvelles le 8 mai 1796.