Vieux papiers et web 2.0 passons au collaboratif
La généalogie porte souvent une image de hobby un peu poussiéreux. D’ailleurs la technologie en semble bien éloignée. Pourtant ces dernières années, la technologie est entrée pleinement dans la création de nos branches et racines favorites.
La numérisation progressive des archives départementales ou la mise en oeuvre d’un système collaboratif comme Généanet en sont des exemples.
Un très bon article récent du blog de la revue Française de généalogie m’a interpellé. Je jubile aujourd’hui en pensant à tout le bien fondé du web collaboratif par rapport à ces recherches de passionnés.
Le billet en question porte sur l’obtention par les archives du Cantal du Territoria d’Or dans la catégorie « Valorisation du patrimoine ».
Ce prix a été accordé en particulier pour la mise en place du système collaboratif d’indexation des documents. En effet, depuis quelques mois, la possibilité est donnée aux internautes généalogistes « d’annoter » les pages des registres. Il est possible d’ajouter sur les actes les noms et prénoms de nos ancêtres. Ainsi pour les cousins éventuels qui viendraient ensuite chercher le même acte, un accès via l’index créée permet de ne pas balayer l’ensemble du registre.
Je ne m’étendrai pas particulièrement sur le prix et le détail du fonctionnement. Je vous invite à lire le billet référencé ci dessus.
En synthèse
Même si la lecture des actes est un plaisir en soi, il faut reconnaitre que ce n’est pas toujours d’une ergonomie fabuleuse de zoomer / dezoomer sur un registre pour s’asurer que l’acte que l’on cherche est bien celui ci ou celui de la page suivante.
C’est ainsi que l’on applique les recettes du web collaboratif (dont wikipedia est un des exemples le plus frappant).
Généanet avait ouvert la voie en nous permettant de partager nos généalogies, et même si le risque de pillage est réel, on trouve tellement de pistes (à vérifier et à ne pas prendre comme du bon pain) via cet excellent outil que le jeu en vaut la chandelle.